C'est différent c'est sûr, et nettement moins relevé en terme d'intensité, mais ça a son intérêt aussi.
Le fait que les sets semblent nettement plus déséquilibrés, c'est surtout que le service est bien moins une arme fatale que chez les hommes. Pas un problème.
Mais c'est sûr que l'incapacité de la majorité des joueuses actuelles à maintenir un niveau de concentration correct tout un match sans être submergé par ses émotions n'est pas très "professionnel".
Certains matchs en sont assez incompréhensible dans leur progression, ça peut être frustrant, voire illogique.
Il y a moins de hiérarchie que chez les hommes, mais il y en a plus qu'à l'époque où Wozniacki était n°1. Et ce n'est pas un trait du tennis féminin, vous avez la mémoire courte.
Quid de l'époque où Rios, Rafter & co restaient n°1 quelques semaines ? Où chaque joueur avait sa surface de prédilection au point d'être transparent pendant les autres saisons tout en restant au sommet du classement ?
Alors que les Seles, Graf, Hingis, Sanchez... écrasaient la concurrence, à tel point qu'on considérait cette hiérarchie fortement établie comme une preuve du faible niveau de compétitivité du tennis féminin.
Personnellement, je suis les deux, ça permet de varier les plaisirs ^_^ . En terme de "performance" ya pas photo, mais en même temps c'est sympa d'essayer d'anticiper l'évolution de la hiérarchie chez les femmes actuellement
alors que c'est figé depuis pas mal d'années chez les hommes.
PS > Au passage, j'ai lu de ci de là que certains décisionnaires de l'ATP réfléchissent à introduire de nouvelles règles pour créer plus d'inconstance dans le tennis masculin, devenu trop prévisible à leurs yeux. Je ne suis pas forcément d'accord, considérant que cette stabilité est avant tout le fait des joueurs, mais comme quoi tous les discours se tiennent.