Bah, on ne s'arrête pas à deux sets... mais ne t'arrête peut-être pas au troisième, hein, ce qu'a fait Razzano dans les deux premières manches est quand même propre.
Il faut voir plusieurs choses, aussi : faire mal jouer son adversaire, c'est une approche du jeu. Pousser à la faute, c'est par exemple typique de ce qu'a fait Nadal sur terre battue : il remet tout et pousse l'adversaire à chercher toujours plus le coup risqué, et donc à prendre trop de risques et à commettre plus de fautes directes. Je ne dis pas que Razzano a complètement pourri le jeu de Williams en la mettant sous une pression dingue, mais il est évident que son jeu a contribué à faire craquer l'Américaine, dans une certaine mesure.
Enfin, quand la 115[sup]e[/sup] joueuse mondiale sort la 5[sup]e[/sup], qui a gagné une dizaine de titres du Grand Chelem, qui ne s'implique réellement que dans les très gros tournois, et qui n'était vraisemblablement pas blessé, même si la favorite passe à côté de son match, ça reste un exploit qui se doit d'être salué.