<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif]Terminé pour la cinquième fois The Last Guardian, et complété à 100%. [/font]
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<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif]Le troisième, et à ma connaissance, dernier jeu de Fumito Ueda. On ressent énormément les influences d'Ico, une pointe de Shadow of the Colossus, mais surtout du ICO en raison de l'architecture et des édifices vertigineux, entre autres. Il se dégage également un parfum de Myazaki, ce qui enchante tout naturellement dans cet univers contemplatif et poétique comme il se doit pour un jeu d'Ueda. Il faut dire que c'est un jeu fait pour prendre son temps, où le mot exploration a une dimension importante même si le soft reste linéaire dans l'absolu. Et moi qui aime prendre mon temps, je suis servi. Admirer des ruines et crapahuter au sein d'une civilisation céleste au fin fond d'une vallée hors de portée des humains s'avère être un voyage initiatique pour le garçon que nous contrôlons, aidé par la chimère Trico contrôlée par l'ordinateur, et par le joueur dans une moindre mesure via des ordres. C'est justement l'une des principales forces du titre et qui fait tout son sel : la relation entre les deux personnages ne cessant de croître en puissance à mesure qu'ils traversent les épreuves. Un déluge d'émotions en résulte, impossible de rester de marbre. C'est beau, c'est frais, c'est enchanteur et c'est onirique. L'histoire se développe lentement, via une poignée de flashbacks à des moments-clé de l'aventure. La musique reste très jolie dans son ensemble et se marie à cet univers atemporel et hors du commun, malgré une certaine discrétion dans les notes. On aurait aussi apprécié un peu plus de variété dans les pistes. Mais la bande-son reste épique et dantesque dans les combats et les situations d'urgence/de danger, et un brin émouvante dans les cut-scenes mettant en exergue les deux protagonistes. Les persos se comptent à peine sur les doigts d'une main et encore, tandis que le scénario se veut mystérieux de prime abord mais au final classique. Cela reste suffisant toutefois pour apprécier le jeu à sa juste valeur, qui en dit beaucoup visuellement et avec peu de choses, jusqu'à son dénouement assez bouleversant. [/font]
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<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif]Niveau jouabilité, c'est là que le bât blesse. En effet, la maniabilité est quelque peu perfectible malgré de belles animations pour nos héros (surtout pour Trico qui sont bluffantes de réalisme). Les mouvements de l'enfant sont parfois beaucoup trop brusques, et si on ajoute quelques problèmes de caméra (qui ne se centre pas toujours comme il faut lors d'un saut, ou nous empêche de bien voir où nous sommes dans des endroits exigus). Aussi, cela peut être gênant de voir Trico au milieu de l'écran qui cache le garçon. Ils auraient dû faire un effet de transparence. En parlant de Trico, si la créature est douée d'un potentiel d'intelligence avancée, elle n'est pas toujours très réactive pour exécuter les ordres qu'on lui donne. Il faut manifestement un temps d'adaptation, voire deux ou trois runs pour commencer à piger le truc, et encore, elle ne fait pas exactement tout ce que l'on souhaite dans la seconde. L'apprivoiser, c'est un peu un chemin de croix, mais quelque part ça fait partie de la subtilité du récit, restant cohérent car c'est comme un animal de compagnie que l'on dresse. Bien que la relation avec l'enfant va clairement plus loin que "maître et animal", et c'est là que les émotions naissent. Trico a des réactions criantes de réalisme. Il entre dans une sorte de transe après chaque combat contre les armures (des sortes de chevaliers animés par de la magie), et il faut tout faire pour rasséréner notre compagnon quand il panique ou s'affole en lui prodiguant des caresses par exemple, surtout qu'il a tendance à gesticuler régulièrement. [/font]
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<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif]Quand le mioche s'accroche à la créature à l'aide du plumage de celle-ci, ça n'est pas s'en rappeler Wanda qui escalade un colosse dans Shadow of the Colossus. La physique est bien faite en interagissant avec les leviers ou mécanismes, en ramassant des objets ou combattant les armures, mais les lois de la physique peuvent se révéler parfois hasardeuses, comme c'était le cas pour SotC quand on tombait d'un colosse ou d'une plateforme. De l'action il y en a quand même, pas trop, juste ce qu'il faut pour pas surenchérir, c'est surtout vers la fin. Dommage d'ailleurs que durant certaines séquences d'action et de plateforme intenses, on ait droit à des ralentissements. Sur PS4 standard du moins, mais il semblerait que ce soit moins présent sur PS4 Pro. Nonobstant ces défauts, la magie opère grâce à cette connivence entre l'enfant et la chimère, et visuellement c'est plutôt pas mal et ça offre des décors somptueux à contempler même si certaines textures restent fades. [/font]
<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif]Quant aux trophées, la plupart ne collent pas vraiment pour ce genre de jeu, mais j'en parle un peu plus en détail dans le topic des trophées/succès. [/font]
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<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif]Au final, j'ai trouvé le jeu plutôt bon et enchanteur, mais loin d'être la bombe qu'il l'aurait pu être. Si on aime les jeux d'Ueda, ou les jeux avec une ambiance et un univers poétiques, on lui trouvera un charme et on passera un bon moment. S'il n'y avait pas une caméra aux fraises, des chutes de framerate à certains moments et si Trico bénéficiait d'une meilleure réactivité dans l'exécution des ordres et des manœuvres, on aurait eu là certainement un chef-d'œuvre. Étonnant d'ailleurs pour l'arlésienne qu'a été The Last Guardian pendant près d'une décennie, aux côtés de Final Fantasy XV, tous deux ayant subi les affres du temps. À cause de cela, certains joueurs l'attendant ne l'attendaient plus. C'est un des jeux que j'attendais, personnellement. Ce n'est pas le hit en puissance, certes, mais il n'en reste pas moins une expérience particulière. Un jeu à faire, ne serait-ce que pour entrevoir sa portée émotionnelle.[/font]
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<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif]7,5/10[/font]
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<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">
<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif]Edit : Maxff9 => Tu as juste eu la mauvaise fin (dénouement alternatif) dans Resident Evil Revelations 2, comme moi dans ma première partie. Pour avoir la bonne fin, il y a quelque chose de précis à faire avec Claire et Moira à un certain stade du jeu. Et celle-ci est d'ailleurs la fin officielle. Celle qui conduira à Revelations 3, si jamais il sort. [/font]
<p style="color:rgb(0,0,0);font-family:'Times New Roman';font-size:medium;">[font=arial, helvetica, sans-serif][spoiler]Chapitre 3, après le combat contre le boss Neil. Quand Neil attaque Claire dans l'ascenseur, si tu contrôles Claire, ne fais pas le QTE demandé et passe à Moira. Avance vers l'arme avec Moira jusqu'à exécuter l'action contextuelle demandée pour achever le boss avec elle. C'est comme ça que tu auras la good ending. 😉[/spoiler][/font]